Voyager près de chez nous : mon expérience à Sandbanks et à North beach
Combien de voyageuses et voyageurs ont vu leur désir d’explorer l’inconnu freiné en raison des conditions sanitaires de cette année? Aucune statistique ne le révèle, mais à n’en pas douter, nous sommes nombreuses et nombreux à avoir changé nos destinations pour des lieux plus proches ou, carrément, à avoir annulé ou reporté nos rêves de découvertes.
Pour ma part, des endroits que j’ai décidé de visiter puisque je ne pouvais partir dans des contrées lointaines sont Sandbanks, en Ontario, et, quant à y être, North beach.
Souvent, on m’avait vanté la beauté du sable fin de ces plages.
Vous, que préférez-vous dans ce genre de paysage?
Personnellement, je dirais les différents bleus du ciel et de l’eau, entrecoupés du blanc des nuages et des vagues. Le soleil nous mord la peau, parfois un peu trop fort, mais mon dieu que sa chaleur réchauffe, nous emplit d’un calme, d’un bien-être doux, ressourçant.
Quoi de plus? Le bruissement des feuillages qui nous entoure, nous enveloppe, unit à celui du chant des vagues. Mélodie qui complète la sorte d’ivresse que seule la nature semble capable de nous donner.
Sandbanks, pour celles et ceux qui ne savent pas, est un parc qui comprend principalement trois sites pour les plages, outre ses campings : Dunes beach, Lakeshore et Outlet beach. Pour ce qui est de North beach, le parc est plus petit, mais recèle une magnifique vue, surtout du premier côté du site.
Chaque plage a son charme. Je ne vous dirai pas que l’une est plus belle que l’autre. Chaque personne a ses préférences. À nous de savourer la beauté de chacune. D’y fermer les yeux et d’y ressentir l’énergie et les brises qui parcourent notre peau. À nous d’y trouver ce sentiment de liberté qui nous traverse au contact de l’air, de l’eau, du sable, du soleil.
Les levés et les couchés de soleil sont un délice de plus.
Après tout, peut-être devrions-nous simplement être heureuses et heureux de ce que nous pouvons vivre malgré les circonstances mondiales?
On me répond souvent, quand je suis triste ou fatiguée de ne pouvoir voyager sur d’autres continents et dans divers pays : « tu es jeune, il te reste encore beaucoup de temps pour voyager ».
Peut-être que plusieurs voyages sont à venir. Nous avons tout de même le droit de ressentir un pincement au cœur quand on pense aux voyages annulés ou mis en attente, mais assurément, nous devons profiter, nous réjouir de ce qui se présente à nous malgré tout.
« Santé! » à tous les bons moments que nous offre la vie en cette période moins facile pour voyager.