Vous est-il déjà arrivé de vous dire « bof, je ne m’attends pas à être impressionnée » en parlant d’une ville ou d’une attraction touristique où vous alliez juste parce qu’il s’agissait de voir un incontournable? Ou encore de simplement ne pas vous attendre à quelque chose en particulier, mais de finalement être subjuguée par la beauté de l’endroit?

J’ai vécu ce genre de cadeau inattendu plusieurs fois, mais dans cet article, j’aimerais vous parler de Pise, ou plus précisément, de la tour de Pise.

J’avoue avoir cru qu’il s’agissait « juste » d’une tour. Je séjournais une nuit à Pise avant de continuer mon périple.

Mais la tour, elle est envoutante, et ce, dès le premier regard.

Le premier regard s’est fait de loin, lorsque je marchais vers elle.

Dès que j’ai aperçu son sommet, j’ai compris qu’elle était bien plus qu’une tour. En fait, elle a une aura. Impressionnante. Forte. Grande. Magnétique. Et pourtant douce.

L’envie d'accélérer le pas m’a pris. Je devenais impatiente d’arriver à elle.

Je trouvais les immeubles qui nous séparaient dérangeants. Ils ralentissaient ma marche.

Enfin devant elle, je pouvais la voir de la tête au pied (je sais, elle n’a pas de pied 😏).

Sa construction a débuté en 1173. On sent son âge, mais pas parce qu’elle penche, parce qu’on pourrait croire qu’elle en aurait des histoires à raconter si elle pouvait parler. Elle a une âme, vieille, bien présente. Une atmosphère semble l’entourer elle seule.

Faite de marbre, emblème d’Italie parmi plusieurs, elle est un chef-d’œuvre de l’art roman, en Toscane.

À ses côtés, la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption se tient bien droite, ne donnant pas sa place. Pour sa part, sa construction a commencé avant sa compagne, en 1063. En fait, la tour est son campanile (son clocher).

Aux côtés de la cathédrale de Pise, le baptistère St-Jean en met plein la vue avec son style à la fois roman et gothique, les variantes esthétiques s’expliquant par la durée de sa construction.

Ces monuments de la Piazza dei Miracoli font partie du patrimoine mondial de l’UNESCO, et avec raison!

On pourrait y rester des heures juste pour admirer leur beauté et profiter de l’ambiance qui y règne.

J’y suis même retournée le lendemain matin avant de quitter pour une autre ville.

Avez-vous remarqué que c’est souvent lorsqu’on ne s’y attend pas que nous sommes le plus émerveillés? 

Photos: Stéphanie St-Onge